Un exorcisme pratiqué par Benoît XVI
Un exorcisme pratiqué par Benoît XVI
" Dans un livre à paraître en Italie, co-écrit avec le vaticaniste Paolo
Rodari, don Amorth, un prêtre exorciste dont les livres ont aussi été publiés en
France, raconte un rite d'exorcisme pratiqué par le Saint-Père au cours
d'une audience générale en mai 2009 :
"C'est mercredi, jour de l'audience générale. Les fidèles sont venus de
partout dans le monde. Du fond de la place arrive un groupe de quatre personnes.
Deux femmes et deux jeunes hommes. Les femmes sont deux de mes assistantes.
Elles m'aident au cours des exorcismes, prient pour moi et pour les possédés, et
les assistent autant que possible, dans leur long et difficile chemin de
libération. Les deux jeunes hommes sont deux possédés. Personne ne le sait. Les
seuls à le savoir, ce sont eux et les deux femmes qui les «escorteent». Quand
sonnent 10 heures, de l'arc des cloches, le portail à côté de la basilique du
Vatican, arrive une jeep blanche. Dedans, trois hommes. Un chauffeur, le Pape
debout et, assis à ses côtés, son secrétaire privé, Mgr Georg Gänswein. Les deux
femmes se tournent vers Giovanni et Marco. Instinctivement, elles les
soutiennent par les bras. Tous deux, en effet, commencent à avoir des
comportements étranges. Giovanni tremble, et claque des dents. Les deux femmes
comprennent que quelqu'un est en train d'agir dans le corps de Giovanni et de
Marco. Quelqu'un qui, au fur et à mesure que les minutes passent, se montre de
plus en plus agité.
...
Le pape descend de la jeep et salue les personnes
placées dans les premières rangées. Giovanni et Marco, ensemble, commencent à
hurler. Ils s'allongent sur le sol en hurlant. Ils hurlent.
"Sainteté, sainteté, nous sommes là!" crie au pape l'une des deux femmes qui
tente d'attirer son attention. Benoît XVI se tourne, mais ne s'approche pas. Il
voit les deux femmes et il voit les deux jeunes hommes par terre criant,
tremblant, bavant, hors d'eux. Il voit le regard de haine des deux hommes. Un
regard dirigé vers lui. Le pape ne perd pas son calme. Il regarde de loin. Il
lève un bras et les bénit tous les quatre. Pour les deux possédés, c'est un choc
furieux. Un coup de fouet asséné sur tout le corps. Tant et si bien qu'ils
retombent 3 mètres plus loin, claqués au sol. A présent, ils ne crient plus.
Mais ils pleurent, pleurent, pleurent. Ils pleurent durant l'audience entière.
Puis, quand le Pape s'en va, ils rentrent en eux-mêmes. Ils retournent en
eux-mêmes. Et ne se souviennent de rien."
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