jeudi 9 février 2012

Tabous : « L'école catholique (nous) coûte cher »

Tabous : « L'école catholique (nous) coûte cher »
"  La multiplication des réseaux n’est-elle pas un fardeau trop pesant pour trésor ? Cette diversité a certes un coût. Elle est source de doubles emplois et crée des concurrences génératrices de gaspillages. Mais les écoles libres, communales et provinciales coûtent moins cher que celles du réseau de la Communauté française. Et créer une école unique supposerait que l’on finance tous les établissements aux mêmes tarifs. Et ça, ce serait tout simplement… impayable. La fiche du tabou. Le dossier complet dans le Soir.


- Quel est le tabou ? La fusion des réseaux d’enseignement
- Pourquoi n’en parle-t-on pas ? Parce que la situation actuelle, si elle n’est pas satisfaisante (doubles emplois, gaspillages, concurrences…), arrange bien le monde politique.
Pourquoi? Un: les écoles des réseaux libre, communal et provincial sont moins bien subventionnées que les établissements du réseau de la Communauté française. Si l’on devait fondre toutes les écoles en un seul réseau, elles devraient toutes êtres subventionnées de la même manière et cela coûterait beaucoup d’argent. Aussi, il faudrait que le pouvoir politique, organisateur de l’école publique unique, rachète les bâtiments scolaires des autres réseaux. Et tout cela est impayable.
Deux: créer une école publique unique, comme le souhaitent les milieux laïques, heurterait la Constitution, qui garantit le droit de créer et d’organiser des écoles.
- Un chiffre pour objectiver. 568 millions d’euros/an. C’est ce qu’il en coûterait à la Communauté française si elle devait financer toutes les écoles de façon égale.
- La révélation de notre enquête. 568 millions et 7, 6 milliards (c’est la valeur du patrimoine immobilier de l’enseignement libre)
- Une piste pour sortir du tabou. Rationaliser l’enseignement officiel (davantage de synergies entre réseau Communauté, réseau communal, réseau provincial) et, minimum du minimum, repenser le réseau de la Communauté, qui bat de l’aile parce que trop centralisé.  "
Le dossier complet dans le Soir.

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