" Sur l'Acropole, Jean Darcey réagit au dernier livre d'Etienne Pinte et du père Turck :
"selon le P. Turck et Etienne Pinte, l'Eglise serait hostile à la préférence nationale [...] les détracteurs de la préférence nationale injustement et puérilement considérée comme «rejet de l'autre», tendent à confondre le droit naturel du migrant relevant de la morale et les droits politiques qui résultent de l'appartenance à la cité - eux aussi subordonnés à la morale, il s'entend. Citons le Docteur angélique, qui n'a fait que relire la pensée traditionnelle à la lumière de l'Evangile :
«Ainsi donc faut-il dire que l’amitié de ceux qui sont du même sang est fondée sur la communauté de l’origine naturelle, celle qui unit des concitoyens sur la communauté civile, celle qui unit des soldats sur la communauté guerrière. C’est pourquoi, en ce qui concerne la nature, nous devons aimer davantage nos parents; en ce qui touche aux relations de la vie civile, nos concitoyens; et enfin, en ce qui concerne la guerre, nos compagnons d’armes. Ce qui fait dire à Aristote: « A chacun il faut rendre ce qui lui revient en propre et répond à sa qualité. Et c’est ce qui se pratique généralement: c’est la famille que l’on invite aux noces; de même, envers ses parents, le premier devoir apparaîtra d’assurer leur subsistance, ainsi que l’honneur qui leur revient. » Et ainsi en est-il dans les autres amitiés.»
Il apparaît donc avec Saint Thomas d'Aquin que la tradition catholique considère comme naturelle et juste la coutume antique de préférer politiquement ses concitoyens à ceux des autres cités, ce que nous appelons aujourd'hui préférence nationale, sans laquelle l'amitié politique n'est pas possible.
Enfin, dans la perspective catholique, la charité est toujours ordonnée à la justice, qui veut que l'on rende le bien à sa communauté naturelle (sa famille), et à sa communauté politique avant les autres. Le règne que le Christ souhaite avoir sur toute la société, dans les coeurs, et dans tout l'univers n'est pas en contradiction avec le droit positif de la nation qui en est distinct, et dont la fin est avant tout le bien commun de l'Etat. « Le bien de la partie est toujours conditionné au bien du tout» nous enseigne Saint Thomas." "
mercredi 1 février 2012
L'Eglise n'est pas hostile à la préférence nationale
L'Eglise n'est pas hostile à la préférence nationale http://lesalonbeige.blogs.com
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