" Eglises et temples sont remplis tous les dimanches. Mais les
chrétiens du Maroc vivent parfois avec difficulté les limites de la
liberté de religion. Ici, le prosélytisme est un délit.
Au printemps 2010, quelque 150 étrangers, accusés d'avoir cherché à
diffuser la foi chrétienne, étaient expulsés du Maroc pour
prosélytisme, une activité réprimée par la loi. Cette affaire avait
choqué les chrétiens du royaume. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux se
font discrets et ne parlent de leur foi qu'à mots couverts. Avec 25 000
catholiques et 1 500 protestants, ils représentent pourtant la deuxième
communauté religieuse du Maroc, loin devant les juifs (3 000 personnes
environ). Le "libre exercice des cultes" est reconnu et inscrit, même,
dans la toute nouvelle Constitution, adoptée en juillet. Dans les faits,
cependant, les chrétiens n'en bénéficient qu'à deux conditions : qu'ils
ne soient pas marocains et qu'ils ne fassent pas la promotion de leur
foi. "Ici, la liberté de culte, c'est essentiellement la liberté de
pratiquer la religion de ses parents", regrette l'une des responsables
de la commission exécutive de l'Eglise évangélique au Maroc (EEAM), qui
regroupe les églises protestantes du pays. " ....... Plus
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